La pollution de l’air transformée en encre

La pollution de l’air transformée en encre, un pas pour sauver la planète

La pollution est omniprésente dans les grandes villes. L’agriculture, les habitations et le transport génère des émanations gazeuses. La lutte contre la pollution génère parfois des idées étonnantes, comme celle que nous découvrons aujourd’hui. C’est dans cette optique, que le chercheur Anirudh Sharma, au Media Lab du Massachusetts Institute of Technology MIT, a eu l’idée originale de recycler la pollution en encre pour imprimante.

Pollution

Étonnant, surprenant, mais possible

Lorsque l’on constate aujourd’hui l’état de la pollution dans le monde et surtout dans les pays à forte industrialisation, on constate que la planète est en pleine asphyxie. De ce fait, penser à des mesures idoines pour y remédier est certes une aubaine. Le chercheur du MIT Anirudh Sharma propose une alternative en vue de recycler le noir de carbone contenu dans les émanations de suie des gaz d’échappement, mais aussi dans le carbone contenu dans les combustions d’hydrocarbures en vue d’en faire de l’encre pour les imprimantes. Il a conçu un dispositif ingénieux permettant d’aspirer la suie dans l’air pour ensuite en extirper le noir de carbone qui sera ensuite grâce à un mélange d’alcool et d’huile d’olive transformée en une encre noire utilisable.

Kaala, un prototype ingénieux

Loin d’être un scientifique fou, la réalisation du chercheur du MIT est un prototype nommé Kaala, fruit d’un bricolage malin. Composé d’un ventilateur de PC qui aspire les substances polluantes dans l’air à proximité d’une source de nuisance, Kaala dispose aussi d’un séparateur qui permet de séparer le noir de carbone avec les autres substances. Ainsi, le noir est mélangé à une substance alcoolique et à de l’huile d’olive pour plus de viscosité, le mélange peut ensuite être inséré dans une cartouche d’encre. Avec seulement une heure pour récupérer la suie des émissions de gaz polluants, cette invention a peut-être de beaux jours devant elle. Mais remplacera-t-elle l’encre noire traditionnelle ? Si le chercheur promet une qualité comparable, il restera à voir si la commercialisation à une échelle industrielle et à un prix compétitif est possible.

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